Plusieurs personnes se réunissent dans un appartement pour participer à une partouze qui, au final, n’aura jamais lieu.
Ce film est aussi nul qu’il est prétentieux. Des acteurs mauvais (et qu’on ne comprend pas toujours) y récitent des dialogues insupportables et pseudo poético-intello-cochon dans un décor design, minimaliste et froid comme la mort. L’histoire du film est absolument débile et additionne les situations pas crédibles, pas aidée en cela par une réalisation clichée au possible qui entraîne le film dans un ridicule le plus total.
Ce qui m’a également beaucoup énervé, c’est à quel point le réalisateur n’assume pas son sujet et est faux-cul quand il s’agit de parler de sexualité. Parce que le film se veut provocant en parlant de sexe mais joue à touche-pipi et devient même complètement frigide quand il s’agit d’assumer, de passer à l’acte à l’écran. Il ne reste alors que des acteurs mal à l’aise et coincés qui se frotillent la joue et s’embrassent vaguement avec un manque de sensualité absolu. Le film finira même par un discours conformiste au possible, affligeant et cul cul la praline sur l’importance de la famille et de l’amour, ceci devant un lever de soleil… non mais au secours !!!
Une purge intello-frigide dans toute sa splendeur. Que le sexe est triste !
« Les rencontres d’après-minuit » de Yann Gonzales, 2013. Avec Kate Moran, Niels Schneider, Nicolas Maury, Eric Cantona, Béatrice Dalle.
Si vous y tenez vraiment, le film est édité par les courageux Potemkine Films dans une édition regroupant DVD, Blu-ray et CD de la musique électro du film signée par M83.