C’est un peu grâce à « Fame » que je me suis inscrit dans un conservatoire pour devenir comédien, la découverte de « Midnight express » fût un choc (et je dois avouer un petit coup de coeur adolescent pour Brad Davis), « Pink Floyd, the Wall » venait mettre en images un 45 tours (d’abord) puis un album écoutés en boucle, j’ai eu l’affiche du film « Birdy » (film qui m’a bouleversé) punaisée dans ma chambre pendant des années, « Angel Heart » m’a hanté des semaines, j’ai joué dans une comédie musicale adaptée des « Commitments », j’ai partagé et présenté « Bugsy Malone » à de nombreux jeunes spectateurs dans la cadre de séances de la Lanterne Magique, ciné-club pour enfants. Ces films ont été visionnés par moi des dizaines de fois… Alors oui, aujourd’hui, c’est tout un pan de ma vie qui resurgit à l’annonce de la disparition d’Alan Parker. Je réalise ainsi à quel point réalisateurs, acteurs, artistes et cinéma peuvent partager et s’inscrire dans une vie. Et si le cinéphile que je suis se sent triste, il est aussi reconnaissant de tous ces moments de partage. Merci Monsieur Parker et qu’à travers vos oeuvres « may you live forever, may you learn how to fly ».