L’USS Enterprise est en voyage pour une nouvelle aventure aux confins de l’univers dans ce « Star Trek : sans limites ». C’est le 3ème épisode de la saga depuis son reboot en 2009 par J.J. Abrams et le 13ème film issu de l’univers Star Trek. Un chiffre qui lui porte chance !

Après avoir tenté sans succès d’établir une relation avec de belliqueux extra-terrestres et fait un séjour sur la station spatiale Yorktown, le Capitaine Kirk et son équipage vont partir pour une mission de sauvetage dans une nébuleuse inexplorée. Là, ils vont se faire attaquer par une multitude de petits vaisseaux. L’USS Entreprise et son équipage vont avoir bien du mal.

Ce nouveau voyage dans l’espace est toujours traversé par le souffle épique et l’esprit pionnier de ces aventuriers forts sympathiques qui partent à la découverte de mondes inconnus. Le film mettra d’ailleurs en avant l’importance d’aller à la rencontre de l’autre, de l’ouverture d’esprit et de vivre ensemble malgré les différences. Et d’opposer cela aux conflits et à la division. Hyper divertissant et spectaculaire, le film n’en oublie donc pas pour autant de développer du fond avec un discours philosophique présentant les notions d’ouverture à l’autre et de cohabitation pacifique comme des preuves d’évolution. Ça m’a fait beaucoup de bien !

Je viens de le dire, le film est très spectaculaire. Par exemple, la bataille du début entre l’USS Enterprise et l’essaim de vaisseaux est vraiment très impressionnante, très dramatique. Occupé sur « Star Wars », J.J. Abrams reste producteur mais passe les commandes de la réalisation à Justin Lin, réalisateur de certains « Fast and Furious ». Tout au long du film sa caméra virevolte pour nous offrir des plans grandioses, prend des angles étonnants et fait preuve d’une grande efficacité quand il s’agit de donner de l’ampleur aux décors, aux différentes planètes, aux vaisseaux, à l’action. Parfaitement à l’aise avec le gigantisme du grand spectacle, la réalisation et le montage peinent un poil plus quand il s’agit d’être précis et de faire voir de plus petits objets ou de suivre de plus petites actions. Mais vraiment pas de quoi gâcher le plaisir que l’on prend devant ce très bon film de science-fiction qui, toujours avec classe, cite aussi Shakespeare, inclus dans son intrigue le morceau « Sabotage » des Beastie Boys et se termine par une chanson de générique que j’aime beaucoup interprétée par Rihanna. Que de bonnes références !

« Star Trek : sans limites » (Star Trek beyond) de Justin Lin, 2016. Avec Chris Pine, Zachary Quinto, Simon Pegg, Zoe Saldana, Karl Urban, Anton Yelchin, Sofia Boutella, Idris Elba.
Au cinéma dès le 17 août 2016.

Star Trek : sans limites
Star Trek Top ! 7
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